La République d’Haïti est en deuil. Ce mercredi, plusieurs policiers et brigadiers ont été lâchement abattus à Canapé-Vert et à Pacot alors qu’ils accomplissaient leur devoir de protection de la population. Ces pertes humaines, survenues dans un contexte de violences persistantes, marquent une nouvelle épreuve pour la nation, mais aussi une ligne rouge que le gouvernement dit ne pas laisser franchir sans conséquences.
Dans un communiqué officiel publié par la Primature, le Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé a exprimé, au nom du gouvernement, son profond respect pour la mémoire de ces agents tombés. « La République s’incline avec une profonde émotion devant la mémoire des brigadiers et policiers tombés aujourd’hui à Canapé-Vert et à Pacot », peut-on lire dans la déclaration.
Le chef du gouvernement a tenu à adresser ses condoléances les plus sincères aux familles éplorées, aux proches et aux frères d’armes des victimes. « Ces valeureux policiers sont morts en honorant leur serment : protéger et servir. Leur bravoure force le respect et rappelle que les serviteurs de l’État tombent debout », a souligné le Premier ministre Fils-Aimé.
Ce drame intervient alors que l’État intensifie ses efforts pour reprendre le contrôle des zones affectées par l’action de groupes armés. Depuis plusieurs semaines, les autorités haïtiennes multiplient les opérations de terrain, parfois appuyées par des technologies modernes comme les drones, pour traquer les fauteurs de trouble.
Face à cette nouvelle tragédie, le gouvernement se montre ferme : « La lutte contre l’insécurité demeure sa priorité absolue », a rappelé le Premier ministre, insistant sur le fait qu’« aucun gang, aucune violence ne saura ébranler la détermination de la République ».
Le communiqué conclut par une promesse claire : « La sécurité du peuple est une mission sacrée. Elle sera menée jusqu’au bout. » Un engagement sans équivoque de la part d’un gouvernement qui veut montrer que l’État reste debout malgré les tempêtes.
Alors que les obsèques se préparent pour honorer ces agents tombés dans l’exercice de leurs fonctions, la nation, solidaire dans la douleur, attend maintenant des actes concrets et décisifs pour que leur sacrifice ne soit pas vain.
